Le laboratoire de l'artiste. Courbet et les sciences sociales.
Résumé
Nous proposons donc ici de renoncer à une posture critique, privilégiant un ordre de valeur (la science historique) contre un autre (la peinture réaliste), pour nous intéresser, dans une perspective constructiviste aux opérations des acteurs , prenant leur parole, lorsqu'elle est attachée à des opérations “ réalistes ” concrètes, au sérieux . Nous nous inscrivons également -le lecteur l'aura compris- dans une démarche pragmatique, en rupture avec les notions de représentation et de contexte : l'énonciation des oeuvres est partie prenante du monde qu'elles sont censées représenter . De cette posture, nous tenterons d'explorer les rapports entre Courbet et les sciences sociales, les questions que l'on peut poser à Courbet depuis les sciences sociales et de façon symétrique les questions que Courbet pose aux sciences sociales. Nous le ferons selon trois points de vue :
- une exploration des acteurs de l'ethnographie “ naissante ” en Franche-Comté, avec lesquels Gustave Courbet entretient des relations et forme réseau ;
- la relation entre le peintre et ce qu'il peint, entre l'ethnographe et son terrain ;
- la question de l'art populaire.
- une exploration des acteurs de l'ethnographie “ naissante ” en Franche-Comté, avec lesquels Gustave Courbet entretient des relations et forme réseau ;
- la relation entre le peintre et ce qu'il peint, entre l'ethnographe et son terrain ;
- la question de l'art populaire.
Loading...