L’aqueduc d'<i>Antipolis</i> dit de la Bouillide (Alpes-Maritimes) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Gallia - Archéologie de la France antique Année : 2005

L’aqueduc d'Antipolis dit de la Bouillide (Alpes-Maritimes)

Résumé

Zwei der ursprünglich wohl drei römischen Wasserleitungen von Antipolis sind noch durch archäologische Überreste nachweisbar. Die hier untersuchte besteht aus dem Hauptstrang "de la Bouillide", der ihr auch ihren modernen Namen eingetragen hat, und dem Nebenstrang "de la Valmasque". Neuere Forschungen zum oberen Abschnitt erlauben die Unterscheidung einer durch einen Tunnel geführten Teilstrecke, einer Brücke über einem (heute eingestürzten) Bogen, einer weiteren Brücke über zwei Bögen und schlieβlich einer Brücke über fünf Bögen, von welchen aber nur noch die äuβeren Widerlager und die Pfeiler aufrechtstehen. Auf halbem Wege bestand ein Absetz- oder Regulierungsbecken. Die Leitung besitzt keine Revisionsschächte, denn der überwölbte Kanal (Querschnitt : 0,45 m Breite x 1,20 m Scheitelhöhe) ist für Personen unpassierbar. Einzig die Ähnlichkeit ihrer Bauweise mit die Wasserleitung von Fréjus und die Bäder von Cimiez führt zu der Annahme, daβ die hier untersuchte mit diesen gleichzeitig sein dürfte. Die anhand der Abnutzungsspuren geschätzte Benutzungszeit wird sich wohl auf etwa 160 Jahre belaufen haben.
It seems that Antipolis had three aqueducts, two of which are known by visible remains. The aqueduct which is studied here is characterized by a main branch "de la Bouillide", name presently given to it, and by a secondary branch « de la Valmasque ». Recent research on the upper course has allowed to recognize an underground section, a bridge with an arch, now collapsed, a bridge with two arches and another one of which only the culées and a pier of the five arches are still in elevation. A settling or regulation tank was situated half-way. There was no manhole in the conduit since it was not possible to pass through the channel (0,45 m x 1,20 m under the vault). The architectural similarity with the aqueduct of Fréjus and the thermae of Cimiez suggests it was contemporaneous. It must have been in function for about 160 years, from the study of the laminae.
Antipolis aurait eu trois aqueducs dont deux sont encore attestés par des vestiges. Celui qui fait l'objet de cette étude est caractérisé par une branche principale dite de la Bouillide qui lui a donné son appellation actuelle, et une branche secondaire dite de la Valmasque. Les recherches récentes sur le parcours supérieur ont permis de reconnaître un passage en tunnel, un pont à une arche, effondré, un pont à deux arches et un pont à cinq arches dont il ne reste en élévation que les culées et une pile. À mi-parcours se trouvait un bassin de décantation ou de régulation. Le conduit ne comporte pas de regard de visite, le canal (0,45 m par 1,20 m sous voûte) ne permettant pas le passage d'un homme. Une similitude architecturale avec l'aqueduc de Fréjus et les thermes de Cimiez laisse supposer qu'il leur est contemporain. Sa durée de fonctionnement, estimée par l'étude des lamines, serait de l'ordre de 160 ans.
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Citer

Paul Garczynski, Jean Foucras, Michel Dubar. L’aqueduc d'Antipolis dit de la Bouillide (Alpes-Maritimes). Gallia - Archéologie de la France antique, 2005, Aqueducs de la Gaule méditerranéenne, 62, pp.13-34. ⟨10.3406/galia.2005.3218⟩. ⟨hal-01912566⟩

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