LE MAINTIEN DU COURS LEGAL AUPRES DES CAISSES PUBLIQUES (du billet de la Banque de France) 1850-1870. CAUSES ET CONSEQUENCES.

Sid Ahmed Reffas (1)

1 Retraité

Sur injonction parlementaire en 1850, les Caisses publiques ont continué à recevoir le billet de la Banque de France au-delà de la levée du cours forcé. Ainsi garanti, ce billet serait de fait, devenu inconvertible. La Banque de France aurait alors financé l'Etat et l'économie par création monétaire, tout en (re)mobilisant les espèces métalliques vers les exportations de capitaux, jusque-là mobilisés par la Dette publique d'Etat. Cette politique monétaire s'est alors accompagnée durant la période 1850-1870, d'excédents structurels de la balance des paiements (d'une part les excédents de la balance commerciale significatifs de la concrétisation d'une révolution industrielle, grace à un crédit illimité et d'autre part les excédents des transferts de revenus liés aux exportations de capitaux). Ces excédents auraient alors plus que compensés les émissions sans contrepartie or et/ou argent, autrement dit la création monétaire.

Mots clés: révolution industrielle; Banque de France; création monétaire; Dette publique; révolution industrielle.

Domaines: Histoire

Sid Ahmed Reffas. LE MAINTIEN DU COURS LEGAL AUPRES DES CAISSES PUBLIQUES (du billet de la Banque de France) 1850-1870. CAUSES ET CONSEQUENCES.. 2010. ⟨hal-00550985v3⟩