INPUT FACTORS, LANGUAGE EXPERIENCES AND METALINGUISTIC AWARENESS IN BILINGUAL CHILDREN - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2011

INPUT FACTORS, LANGUAGE EXPERIENCES AND METALINGUISTIC AWARENESS IN BILINGUAL CHILDREN

Facteurs d'input, expériences langagières et compétence métalinguistique chez les enfants bilingues

Cathy Cohen

Résumé

Previous studies have examined either the input factors predicting language proficiency in bilingual children or the relationship between bilingualism and metalinguistic awareness. This thesis takes a novel approach exploring the two areas simultaneously. A study was conducted to investigate, first, the input factors that may cause variation in bilingual language proficiency and, secondly, the effects of differing levels of bilingualism on metalinguistic awareness. The participants were 38 French-English bilingual children aged six to eight, of middle to high socio-economic status, attending an international school in France. Data on the children’s language experiences and family background were collected through questionnaires given to parents and children. Language proficiency was measured using the standardised French and English versions of the Peabody Picture Vocabulary Test. Metalinguistic awareness was assessed through seven metalinguistic tasks each given in both languages. The findings are discussed in relation to Bialystok’s (1986a) analysis and control framework and Cummins’ (1976) threshold hypothesis.The results indicated a strong association between language exposure estimates and language proficiency measures for each language. Furthermore, the child’s stronger language was shown to be a reliable predictor of variables related to language use, including the language used with peers and the language the child finds easier to speak. The results for metalinguistic awareness were generally consistent with Bialystok’s and Cummins’ predictions. High level balanced bilinguals outperformed dominant bilinguals on high control tasks and on certain analysis tasks, but only when the child’s best score, sometimes coming from the weaker language, was considered. A strong relationship was found between the language proficiency measures and the analysis tasks. Likewise, children scoring above the median on each of the Peabody tests generally outperformed those scoring below on analysis tasks. Overall, the results indicate that proficiency in each language, as well as degree of bilingualism, impact on metalinguistic awareness.
Des études précédentes ont examiné soit les facteurs d’input qui prédisent la compétence langagière chez les enfants bilingues, soit les relations entre le bilinguisme et la compétence métalinguistique. Cette thèse adopte une approche nouvelle en explorant les deux domaines simultanément. Une étude a été réalisée pour investiguer, d’abord, les facteurs d’input qui pourraient entraîner une variation dans le degré de bilinguisme, et ensuite, les effets de niveaux de bilinguisme différents sur la compétence métalinguistique. Les participants étaient 38 enfants bilingues franco-anglais, âgé de six à huit ans, issus de familles de classes moyennes et supérieures, scolarisés dans une école internationale en France. Les données sur les expériences langagières et le contexte familial ont été recueillies grâce à des questionnaires donnés aux parents et aux enfants. La compétence langagière a été mesurée en utilisant les versions française et anglaise du test normalisé, Peaboday Picture Vocabulary Test. La compétence métalinguistique a été évaluée par sept tests métalinguistiques donnés dans les deux langues des enfants. Les résultats sont discutés en lien avec le cadre théorique de Bialystok (1986) et l’hypothèse des seuils de Cummins (1976). Les résultats ont indiqué une relation forte entre la quantité de temps passé en contact avec chaque langue et les mesures de compétence langagière dans chaque langue. En outre, la langue dominante de l’enfant se montrait un prédicteur fiable des variables liées à l’utilisation de la langue, y compris la langue utilisée avec les amis et la langue que l’enfant trouvait plus facile à parler.Les résultats sur la conscience métalinguistique étaient généralement conformes aux prévisions de Bialystok et de Cummins. Les enfants ayant un bilinguisme élevé et équilibré avaient des meilleurs résultats que les bilingues dominants sur les tâches qui exigeaient un niveau élevé d’analyse de contrôle cognitif des opérations linguistiques et sur certaines tâches exigeant la compétence analytique, mais uniquement quand le meilleur score de l’enfant, qui provenait parfais de la langue non dominante, a été pris en considération. De même, les enfants qui obtenaient des scores au dessus de la médiane sur chaque test Peabody avaient des meilleures performances en général sur les tâches exigeant la compétence analytique que ceux qui obtenaient des scores en dessous de la médiane. Globalement, les résultats indiquent que la compétence dans chaque langue, ainsi que le degré de bilinguisme, ont un impact sur la compétence métalinguistique.
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Dates et versions

tel-01079231 , version 1 (12-11-2014)

Identifiants

  • HAL Id : tel-01079231 , version 1

Citer

Cathy Cohen. INPUT FACTORS, LANGUAGE EXPERIENCES AND METALINGUISTIC AWARENESS IN BILINGUAL CHILDREN. Linguistics. Salford University, Royaume Uni, 2011. English. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-01079231⟩
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