Monetary Poverty Indicators in Feminist Research: Overview and Outlook
Los indicadores de pobreza económica en las investigaciones feministas: balance, situación y perspectivas
Les indicateurs de pauvreté monétaire dans les recherches féministes : bilan, état des lieux et perspectives
Résumé
Feminist criticism has now extensively documented how the official monetary poverty indicators—the World Bank’s International Poverty Line and Eurostat’s at-risk-of-poverty rate—underestimate the poverty of women. This article reviews two alternative monetary poverty indicators introduced by feminist research. A discussion of these indicators highlights their contribution to general thinking on ways of quantifying monetary poverty without underestimating the poverty of women. More specifically, feminist research on these indicators systematically shows that to accurately measure poverty, even in strictly monetary terms, it is impossible not to take account of the power relations within households. To address this issue, two avenues of research are proposed for devising a new indicator of monetary poverty.
La crítica feminista ha establecido que algunos indicadores oficiales de pobreza económica como la International Poverty Line (Banco Mundial) y la tasa de riesgo de pobreza (Eurostat) subestiman la pobreza de las mujeres. Este artículo presenta dos indicadores alternativos de pobreza económica introducidos por las investigaciones feministas. El debate sobre estos indicadores pone de relieve su contribución a la reflexión general en relación con la manera de cuantificar la pobreza económica sin subestimar la pobreza de las mujeres. En particular, el conjunto de las investigaciones feministas sobre estos indicadores muestra que una cuantificación justa de la pobreza –incluso definida en términos estrictamente monetarios– es imposible si no se consideran las relaciones de poder existentes en el seno del hogar. A partir de esta constatación, se proponen dos vías para avanzar hacia la realización de un nuevo indicador de pobreza monetaria.
La critique féministe a désormais bien documenté le fait que les indicateurs de pauvreté monétaire officiels que sont l’International Poverty Line (Banque mondiale) et le taux de risque de pauvreté (Eurostat) sous-estiment la pauvreté des femmes. L’article présente deux indicateurs de pauvreté monétaire alternatifs introduits par les recherches féministes. La discussion de ces indicateurs met en évidence leur apport à la réflexion générale sur la façon de quantifier la pauvreté monétaire sans sous-estimer la pauvreté des femmes. En particulier, l’ensemble des recherches féministes sur ces indicateurs montre que pour une juste quantification d’une pauvreté – même définie en termes strictement monétaires –, il est impossible de faire l’économie d’une prise en compte des rapports de force existant au sein des ménages. À partir de ce constat, deux pistes sont proposées pour avancer vers la réalisation d’un nouvel indicateur de pauvreté monétaire.
