Instituer l'altruisme dans une ère de rareté des biens vitaux.
Résumé
A l'heure où se généralise la prise de conscience de la raréfaction des biens vitaux, les questions de la propriété privée et de la survie se révèlent intimement mêlées. L'analyse des moyens d'accès à la nourriture de base pour la survie fait apparaitre non seulement le concept de bien commun, au sens d'Ostrom, mais aussi les trois biens communs définis par Polanyi : la terre, la monnaie et le travail. L'entreprise est au coeur des transformations du monde et a aujourd'hui la maitrise de ces trois biens communs. En tenant compte des effondrements à venir, nous pensons possible que tous les hommes mangent à leur faim à condition que l'altruisme transforme radicalement l'institution-propriété privée. Castoriadis a montré comment le logos, le dialogue, a pu et pourrait encore permettre ce type de réforme radicale qui donnerait vie dans nos institutions à la mise en oeuvre de ce que nous aurions imaginé en commun. Nous posons sur l' « agora des discussions » un ensemble de réformes et de nouvelles institutions qui permettraient que le fait que tous les hommes mangent à leur faim soit une réalité pour les années à venir.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)