« C’est moy, c’est mon essence. Un portrait de Montaigne in lumine Aristotelis »
Résumé
Plusieurs articles ont déjà été consacrées à la notion de forme chez Montaigne. Pourquoi alors remettre l’ouvrage sur le métier ? Nous proposons d’analyser ici l’usage du mot forme dans les Essais à la lumière de l’aristotélisme, non que Montaigne soit « aristotélicien », mais parce que la formation ès arts fournissait alors un outillage mental, un ensemble de concepts usuels et largement partagés, que Montaigne utilise avec précision et qui permettent d’éclairer un peu différemment le texte.