L'activité Antivirale des Polysulfates : un Moyen Complémentaire pour Lutter Contre le SARS-CoV-2 et ses Variants - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Pré-Publication, Document De Travail Année : 2021

Die antivirale Aktivität von Polysulfaten: Ein weiteres Mittel zur Bekämpfung von SARS-CoV-2 und seinen Mutanten

The Antiviral Activity of Polysulfates: Another Means to Fight SARS-CoV-2 and its Mutants

L'activité Antivirale des Polysulfates : un Moyen Complémentaire pour Lutter Contre le SARS-CoV-2 et ses Variants

Résumé

Polyanions are negatively charged macromolecules known for several decades as inhibitors of coronaviruses in vitro, notably the AIDS virus. This activity is based on the formation of a complex between an anionic species, the polyanion, and the surface protein spicules which are, for macromolecular chemists, cationic polymers. Accordingly, polysulfates behave like antibodies in terms of stability and efficiency. Unfortunately, in the past, the in vitro antiviral activity was not confirmed in vivo, possibly because of interactions of polyanions with cationic blood elements. For this, virologists have abandoned the prospect of therapeutic exploitation of polyanions. However, the game may not be over in the case of coronaviruses like SARS-CoV-2 and its mutants that infect cells via the airways. Strategies are proposed to attack the virus with heparin and other polysulfates before it reaches airway cells or upstream when droplets and aerosols are still in the atmosphere. The technical means exist but preliminary tests are necessary when human therapy concerns pathogenic viruses. For this, the intervention of virologists is essential. Despite their interest, polysulfates remain surprisingly ignored apparently for no reason other than failure for AIDS when SARS-CoV-2 is a virus infecting the airways.
Polyanionen sind negativ geladene Makromoleküle, die seit mehreren Jahrzehnten als Inhibitoren von Coronaviren in vitro bekannt sind, insbesondere des AIDS-Virus. Diese Aktivität basiert auf der Bildung eines Komplexes zwischen einer anionischen Spezies, dem Polyanion und den Oberflächenproteinspicules, die für makromolekulare Chemiker kationische Polymere sind. Dementsprechend verhalten sich Polysulfate hinsichtlich Stabilität und Effizienz wie Antikörper. Leider wurde in der Vergangenheit die antivirale In-vitro-Aktivität in vivo nicht bestätigt, möglicherweise aufgrund von Wechselwirkungen von Polyanionen mit kationischen Blutelementen. Aus diesem Grund haben Virologen die Aussicht auf eine therapeutische Nutzung von Polyanionen aufgegeben. Bei Coronaviren wie SARS-CoV-2 und seinen Mutanten, die Zellen über die Atemwege infizieren, ist das Spiel möglicherweise nicht beendet. Es werden Strategien vorgeschlagen, um das Virus mit Heparin und anderen Polysulfaten anzugreifen, bevor es die Atemwegszellen erreicht oder stromaufwärts, wenn sich noch Tröpfchen und Aerosole in der Atmosphäre befinden. Die technischen Mittel sind vorhanden, aber vorläufige Tests sind erforderlich, wenn die Humantherapie pathogene Viren betrifft. Hierfür ist das Eingreifen von Virologen unabdingbar. Trotz ihres Interesses bleiben Polysulfate offenbar aus keinem anderen Grund als dem Versagen von AIDS überraschend ignoriert, wenn SARS-CoV-2 ein Virus ist, das die Atemwege infiziert.
Les polyanions sont des macromolécules chargées négativement connues depuis plusieurs décennies pour leur activité inhibitrice envers divers coronavirus in vitro, notamment le virus du SIDA. Cette activité repose sur la formation d'un complexe entre une espèce anionique, le polyanion, et les spicules protéiques de surface qui sont, pour les chimistes macromoléculaires, des polymères cationiques. A cet égard, les polyanions de type polysulfate peuvent être considérés comme des anticorps non-spécifiques en termes d'inhibition, de stabilité et d'efficacité. Malheureusement, cette activité antivirale observée in vitro n'a pas été confirmée in vivo, notamment dans le cas du SIDA, probablement en raison d'interactions avec des éléments sanguins cationiques. Pour cela, les virologues ont abandonné la perspective d'une exploitation thérapeutique des polyanions. Cependant, le jeu n'est peut-être pas terminé dans le cas des coronavirus comme le SRAS-CoV-2 et ses mutants qui infectent par les voies respiratoires et non par le sang. Des stratégies sont proposées pour montrer que le virus peut être attaqué par l'héparine ou d'autres polysulfates avant qu'il atteigne les cellules des voies respiratoires ou en amont lorsque les gouttelettes et les aérosols sont encore dans l'atmosphère. Les moyens techniques existent mais des tests préalables sont nécessaires lorsque la thérapie humaine concerne des virus pathogènes. Pour cela, l'intervention des virologues est indispensable. Malgré leur intérêt, les polysulfates restent étonnamment ignorés apparemment sans raison autre que celle de l'échec pour le SIDA alors que le SARS-CoV-2 infecte les voies aériennes.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-03157294 , version 1 (03-03-2021)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03157294 , version 1

Citer

Michel Vert. L'activité Antivirale des Polysulfates : un Moyen Complémentaire pour Lutter Contre le SARS-CoV-2 et ses Variants. 2021. ⟨hal-03157294⟩
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