Dourdan, 5, boulevard des Alliés, île-de-France, Essonne, Rapport de diagnostic archéologique, 1 vol. (48 p.) : 13 fig.
Résumé
Cette opération était une reconnaissance dans une zone située immédiatement au nord de l'enceinte des XIVe-XVIe siècles. La tranchée n'a livré qu'une fosse et un sol d'occupation d'époque antique.
La fosse dépotoir F.1, qui associe une variété intéressante d'artéfacts, propose un ensemble céramique bien conservé. Il est datable de la seconde moitié du Ier ou du début du IIe siècle en fond de fosse (dépôt primaire), moins bien conservé et plus hétérogène chronologiquement en comblement final (productions de la seconde moitié du Ier ou de la première moitié du IIe siècle, du IIIe siècle et présence d'un fond de récipient à pâte rouge sableuse des XIIe-XIVe siècle (dépôt secondaire).
Les vestiges d'une production de fer présents dans cette fosse gallo-romaine se composent de scories et de fragments de minerai de taille et de nature qui laisse supposer la présence d'un atelier spécialisé dans une première préparation du minerai de fer à proximité immédiate, c'est-à-dire sur la marge occidentale de la zone qui a livré la plus forte concentration de scories à Dourdan (19, bd des Alliés ; place du Général de Gaulle).
Plus généralement dans le domaine de la métallurgie, ce diagnostic apporte selon le spécialiste "une confirmation" de la prégnance des activités de production primaire de fer dans l'agglomération secondaire antique de Dourdan et d'une possible diversité d'ateliers se partageant la complexité de la chaine opératoire menant du minerai à l'objet de fer.