Chronique des "zones critiques de l'anthropologie" dans l'oeuvre de Jean Copans.
Résumé
L’œuvre de Jean Copans demeure curieusement dans l'écart des débats qui alimentent l’anthropologie et les études africaines. Pourtant sa contribution à une anthropologie du contemporain est indéniable. Construit comme la chronique d'un parcours dans l'anthropologie africainiste, ce texte revient sur son activité d’observateur de l’anthropologie en train de se faire, et notamment sur la manière dont ses recensions et ses chroniques bibliographiques contribuent à ce que je nomme les zones critiques d’une anthropologie du contemporain. Pour décrire l’espace constitué par ces « zones critiques », je reviens sur les débuts de Jean Copans et le moment d’une « socialisation précoce » qu’il utilise pour expliciter son rapport complexe à la question de la formation des anthropologues. Ce moment de socialisation cerne les formes d’interventions et les genres d’écriture, notamment les recensions et les chroniques bibliographiques, qu’il mobilisera ultérieurement pour intervenir dans le débat anthropologique. En revenant sur le moment Anthropologie et Impérialisme, j’essaie de montrer comment dans ce texte engagé, la construction d’un regard inversé, a pu jouer sur ses travaux ultérieurs et sur la construction progressive d’une « anthropologie décoloniale ». Toutefois, ce projet semble lui-même contrarié par ses travaux les plus récents qui soulignent combien « la dialectique des changements » forme une continuité dans l’œuvre de l’auteur.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Licence : CC BY - Paternité
Commentaire : L'article étant publié chez un éditeur, il n'est pas disponible en open access. La version déposée est la version avant édition.
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