La Jérusalem céleste des Évangiles de Saint-Médard de Soissons : problèmes de perspective et d'iconographie à l'époque carolingienne
Résumé
Les Évangiles «dits de Saint-Médard de Soissons» (1) sont sans doute l’un des manuscrits carolingiens les plus célèbres. La richesse de ses enluminures et la qualité de leur exécution jointes à l’excellent état de conservation dans lequel il nous est parvenu en font l’une des réalisations les plus caractéristiques de l’art carolingien. Il n’est attesté historiquement qu’à partir de 827, date à laquelle il fut offert par Louis le Pieux à l’abbaye Saint-Médard (2). Les travaux des historiens d’art allemands ont permis de placer son exécution sous le règne de Charlemagne et la chronologie relative (établie par W. Koehler) des oeuvres réalisées dans la nouvelle école palatine en fait l’avant-dernier des manuscrits conservés du scriptorium
impérial (3) [...]
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