La vie quotidienne des Corses lors de l’épisode migratoire en Amérique Latine (2de moitié du XIXe siècle)
Résumé
Cet article présente les premiers résultats d’une recherche commune autour d’une correspondance familiale qui comprend environ 190 lettres échangées entre le Second Empire (1866) et la 3ème République (jusqu’en 1914), entre des migrants établis au Venezuela dans le secteur de Ciudad Bolivar et de Soledad et leurs familles restées à Santa Maria di Lota (à Figarella). Les courriers et documents annexes nous informent sur la vie des migrants et de leurs familles restées dans l'île et particulièrement sur la façon dont les femmes vont assurer la gestion des biens et des familles. Cet article s'intéresse donc particulièrement à leurs destins dans le cadre migratoire Corse - Venezuela de la fin du XIXe.