PSEUDOSCIENCE (GP)
Résumé
De multiples activités gravitent autour des sciences et sont proclamées « scientifiques », ou dites posséder un statut proche de la scientificité. Doit-on accorder la même confiance à l’expertise d’un physicien qu’à celle d’un homéopathe ou d’un astrologue ? Non, mais la réponse n’est pas nécessairement évidente, et les raisons qui permettent de justifier ce choix sont diverses et polémiques. Les conséquences sont nombreuses : d’ordre sanitaire (quels soins devraient être proposés aux patients ?), politique (quels soins devraient être remboursés ?), pédagogique (quels programmes faut-il enseigner ?), ou encore, à l’échelle de la politique scientifique (quels projets convient-il de financer ?) ; la liste n’est pas exhaustive.
Le statut des disciplines dites « pseudoscientifiques » (ici l’homéopathie, la sophrologie et l’astrologie, mais ce ne sont que des exemples parmi d’autres), ainsi que la signification de cet adjectif, demeurent comme nous le verrons, obscurs et tacites. Toutefois, cette entrée encyclopédique sur les « pseudosciences » a pour objectifs de présenter les principales stratégies utilisées par les philosophes pour résoudre le problème de la démarcation entre science et pseudoscience, d’exposer brièvement leurs avantages et leurs limites, et d’apporter un aperçu général des biais pouvant mener à la pseudoscience.