Je travaille, donc je m’émancipe. La fabrique de l’émancipation de travailleuses migrantes chinoises à Kunming, province du Yunnan, Chine.
Résumé
Cet article se base sur une recherche menée entre 2013 et 2015 à Kunming, province du Yunnan (Chine), au sein d’une entreprise à capitaux exclusivement étrangers (guo waizi qiye), se définissant comme fonctionnant de manière socialement responsable et pourvoyeuse d’empowerment pour ses employées. Actuellement l’État-parti chinois, tout en affichant une volonté de meilleure répartition des fruits de la croissance, s’appuie sur un nouveau prolétariat urbain, les dagongmei et les dagongzai, main d’œuvre flexible, précaire, mal payée, dans les secteurs industriels et de service. Si le projet de modernité et de mondialité de la Chine a façonné de nouveaux sujets-travailleurs dagongmei et dagongzai, par la transformation de corps de migrants ruraux en corps de travailleurs industriels, quels sujets dagongmei une entreprise socialement responsable, installée à Kunming capitale de la province du Yunnan, se propose-t-elle de contribuer à produire ?
Fichier principal
Desplain_Perspectives_chinoises_émancipation-travail_V1.pdf (1.12 Mo)
Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Loading...