ALOSA 2016-17 - Archive ouverte HAL Access content directly
Reports (Research Report) Year : 2018

ALOSA 2016-17

Abstract

Les années 2016 et 2017 se caractérisent par un printemps ponctué de périodes de hautes eaux suivi d’un étiage prononcé, se prolongeant jusqu’à la fin de l’automne. Les géniteurs d’aloses ont rencontré des conditions hydrologiques favorables de migration au printemps 2016 et jusqu’au début avril 2017. Ils ont été échantillonnés à l’aide d’un filet-barrage et de filets maillants. Pour le filet-barrage, les CPUE de 2016 sont quasiment deux fois moins importantes que celles de 2017 mais restent à des niveaux faibles. Néanmoins, l’indice d’abondance annuel qui en résulte reste dans des valeurs supérieures à celles de la période 1984- 1998. Les 351 individus échantillonnés pour les analyses biométriques sont à plus de 98 % des grandes aloses. 6 % n’ont pu être âgés. Classiquement, les classes d’âge s’étalent de 3 à 7 ans et les tailles et masses des individus diminuent de mars à mai. L’analyse à long terme de l’abondance des cohortes montre que la situation s’est dégradée en basse Loire mais est tout de même plus favorable que dans les années 80-90. Malgré des efforts de pêche à la senne conséquents en 2016 et 2017, aucun aloson n’a été observé par les pêcheurs ces deux années. L’échantillonnage par ADN environnemental, conduit en 2016, a montré la présence de juvéniles en Loire moyenne uniquement pendant la première quinzaine de juillet. La faisabilité d’une méthode d’estimation des densités de silure, prédateur de poissons migrateurs en parcours libre a combiné deux méthodes de dénombrement, par voie aérienne à partir de photos prises par un drone et par observations subaquatiques. La faisabilité d’une automatisation de la reconnaissance des silures via des algorithmes n’est pas possible actuellement, notamment en raison de la grande variabilité des couleurs du substrat. Les dénombrements visuels des 13 663 images et les observations subaquatiques ont permis d’identifier au moins 394 individus et leurs habitats de repos en période estivale. Ce sont les fosses en aval des barres sédimentaires et les encombres. Les poissons peuvent être isolés ou en groupes, certains comptant plusieurs dizaines d’individus. Une première approche de l’estimation des densités des individus de taille supérieure à 0,4m donne des valeurs comprises entre 0,8 et 1,2 ind/ha ou 15,3 à 22,7 ind/km de cours d’eau. L’attribution de l’âge des silures de taille >1,8m à partir des otolithes et des vertèbres reste peu aisée puisque 51% des individus se sont vus attribuer le même âge à partir de ces deux structures. Une grande variabilité de croissance, qui augmente avec l’âge, est observée. Pour une même taille des écarts allant jusqu’à 14 ans ont été observés. Les poissons se reproduisant pour la première, en moyenne, à 3 ans. Les plus âgés avaient 24 ans.
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Dates and versions

hal-02134961 , version 1 (20-05-2019)

Identifiers

  • HAL Id : hal-02134961 , version 1

Cite

Catherine Boisneau. ALOSA 2016-17. [Rapport de recherche] Université de Tours / Région Centre; CITERES. 2018. ⟨hal-02134961⟩
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