L'intégration en EPS dans le second degré. Points de vue réducteurs et perspectives ouvertes.
Résumé
La participation des élèves en situation de handicap, malades ou en difficulté à l'enseignement de l'EPS ou à l'association sportive d’un établissement scolaire est croissante. Mais cette appréciation globale masque de fortes disparités. Les résultats des quelques enquêtes disponibles sont un bon point de départ pour un bilan de l'intégration en EPS. Ils conduisent à tenter de dépasser des points de vue réducteurs, qui amènent par exemple à considérer que l'intégration des élèves n'ayant pas de difficulté d'apprentissage moteur spontanément identifiable est relativement facile, tandis que les jeunes dont l'apparence laisse supposer des difficultés physiques ne seraient guère susceptibles d'être intégrés. Les jugements sont trop souvent hâtifs, négligeant la complexité des problèmes et la pluralité des solutions possibles. L'appréciation de l'intégration en EPS doit donc s'appuyer sur un examen attentif et sans a priori des expériences connues. Il s'agit alors de cerner les obstacles à leur réussite, d'ouvrir des perspectives qui permettent de concevoir et de conduire l'intégration au mieux de l'intérêt des élèves, et de s’interroger sur les finalités de l'intégration/inclusion scolaire.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)