Bilan et avenir pour les CRL dans une université nouvelle
Résumé
L’Université du Littoral Côte d’Opale possède des statuts dérogatoires quant à son organisation structurelle du fait de son éclatement entre quatre villes distantes de plus de 40 km. Ces statuts prévoient une séparation entre la gestion administrative, qui s’opère dans chaque ville, et la gestion académique et disciplinaire qui s’opère dans des Départements rassemblant tous les collègues d’un même secteur. Ainsi, le Département Langues est responsable des ventilations de services, de l’enseignement et de la gestion des projets en langues sur les quatre sites, que ses enseignants de langues enseignent pour les spécialistes comme pour les spécialistes d’autres disciplines dans les autres Départements.
La mise en œuvre d’un CRL dans ce contexte s’est donc limitée à la ville dans laquelle se situe le siège du Département. Vingt ans après la création de l’ULCO, dont l’anniversaire tombe en même temps que les vingt ans de RANACLES, cette dernière souhaite définir une véritable politique des langues dans le secteur LANSAD pour la prochaine campagne d’habilitation (Licences en 2014 et Masters en 2015). Dans ce contexte, il est indispensable de s’interroger sur le déploiement du CRL, sur le fonctionnement du Centre de Langues et sur la gestion des certifications en langues. Comment ancrer le CRL dans la communauté universitaire pluridisciplinaire qui est la nôtre ? Comment définir un cahier des charges pour le secteur LANSAD et pour le CRL ? Comment assurer une véritable formation de qualité en langues ? Dans ce cadre, quel rôle pour l’assurance qualité ?