Quelques sanctuaires entre Seine et Meuse sous les Valentiniens et les Théodosiens (364-455 apr. J.-C.) : les apports de la numismatique quantitative - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Gallia - Archéologie de la France antique Année : 2014

Several sanctuaries between the Seine and Meuse under the Valentinians and Theodosians (364-455 AD): contributions of the quantitative analysis of numismatic data

Quelques sanctuaires entre Seine et Meuse sous les Valentiniens et les Théodosiens (364-455 apr. J.-C.) : les apports de la numismatique quantitative

Jean-Marc Doyen

Résumé

The quantification of coin data from sanctuaries occupied under the Valentinians and Theodosians between Seine and Meuse can raise the question of coinage status in late cult sites. The frequency rates show that currency subsequent to 260 AD is in all points similar to currency used at the same time in rural and urban sites. The study of distribution when possible seems to prove that only a small part of coins could be linked to religious activity. However, the numerical data show an important activity on these cult sites between 364 and 378 AD, generally the double of annual loss calculated in the period 260-402, thus providing confirmation of a relative prosperity under the Valentinians. On the other hand, after a decade of limited issues from coin mints between 378 and 388 AD, the following period is less documented, with a drop of 75% in the metal value of finds: to the likely retraction of coin losses may be added a methodological problem connected to the sampling of coins of small module found in layers of the 5th and 6th c.
La quantification des données numismatiques issues des sanctuaires occupés sous les Valentiniens et les Théodosiens entre Seine et Meuse permet de poser la question du statut de la monnaie dans les lieux de culte tardifs. Les indices de fréquence montrent que le numéraire postérieur à 260 apr. J.-C. y est en tous points identique à celui utilisé au même moment dans les habitats ruraux ou urbains. L’analyse de la répartition, lorsqu’elle est possible, tend à prouver que seule une faible partie des monnaies pourrait avoir un lien avec l’activité religieuse. Toutefois, les données numériques montrent sur ces lieux de culte une activité importante entre 364 et 378, en général le double des pertes annuelles moyennes calculées sur la période 260-402, confirmant ainsi une relative prospérité sous les Valentiniens. En revanche, après une décennie de faible production des ateliers monétaires entre 378 et 388, la période immédiatement postérieure est moins bien documentée, avec une chute de 75 % de la valeur métallique des trouvailles : à la rétraction probable des pertes de monnaies vient sans doute s’ajouter un problème méthodologique lié au prélèvement du numéraire de petit module présent dans les couches des Ve et VIe s.
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Citer

Jean-Marc Doyen. Quelques sanctuaires entre Seine et Meuse sous les Valentiniens et les Théodosiens (364-455 apr. J.-C.) : les apports de la numismatique quantitative. Gallia - Archéologie de la France antique, 2014, La fin des dieux, 71 (1), pp.143-162. ⟨hal-01932535⟩

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