Premières données sur l'archéologie funéraire de l'Antiquité Tardive dans la cité des Médiomatriques : l'exemple d'Uckange (Moselle) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue archéologique de l'Est Année : 2013

Premières données sur l'archéologie funéraire de l'Antiquité Tardive dans la cité des Médiomatriques : l'exemple d'Uckange (Moselle)

Résumé

Seit einer Grabung im Jahr 2001 ist das römische Gräberfeld von Uckange (Moselle, Frankreich), Rue Jean Moulin, teilweise bekannt. Die damalige Rettungsgrabung hat es gestattet, mehrere, ins 2 und 3. Jh. n. Chr. zu datierende Brandbestattungen, eine zugehörige quadratische Anlage, wahrscheinlich ein Grabgarten oder ein ustrinum, sowie acht spätantike Körperbestattungen nachzuweisen. Die einem eng begrenzten Zeitraum am Ende des 4. und am Anfang des 5. Jh. zuzuweisenden Körperbestattungen haben wertvolle Erkenntnisse zu den verschiedenen spätantiken Bestattungssitten geliefert. Dazu gehört die Nutzung von Holzkästen, verdübelten oder genagelten Holzsärgen, Baumsärgen und Grabkammern. Letztere, die möglicherweise Vorläufer vergleichbarer frühmittelalterlicher Grabkammern waren, stellen für die Spätantike die seltenste und die bisher am schlechtesten dokumentierte Bestattungsform dar. (trad. Julian Wiethold)
In 2001 excavations in Rue Jean Moulin in Uckange (Moselle) revealed part of a Roman cemetery. The site has returned several human cremations and a quadrangular building, maybe an enclosure or an ustrinum, all dated to the 2nd–3rd century AD. Furthermore, eight burials ascribed to Late Antiquity illustrate the diversity of funerary practices in the late 4th–early 5th centuries, in particular the use of hollow trunks, coffins, wooden formworks and funerary chambers. The funerary chambers may have been the precursors of similar, early medieval constructions. They remain the rarest and least documented burial type during Late Antiquity.
Bien que très partiellement reconnue lors de la fouille de 2001, la nécropole de la rue Jean Moulin, à Uckange, a livré des restes de crémations humaines datées du IIe-IIIe siècle ap. J.-C., d’une construction quadrangulaire, sans doute un enclos, un mausolée ou un ustrinum fonctionnant en même temps que les crémations, ainsi que huit inhumations qui nous apportent de précieuses informations concernant les modes funéraires pratiqués à la fin du ive siècle et au début du Ve siècle ap. J.-C. Ces inhumations appartenant à une période chronologique relativement resserrée ont permis de mettre en évidence la diversité des pratiques funéraires en usage durant l’Antiquité tardive, comme l’utilisation de coffrage en bois ou de cercueil chevillé, de cercueil cloué, de tronc évidé ou encore de chambre funéraire. Ce dernier type, qui semble préfigurer certaines tombes du haut Moyen Âge, demeure sans doute à ce jour le plus rare et le moins bien documenté.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01842895 , version 1 (18-07-2018)

Licence

Copyright (Tous droits réservés)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01842895 , version 1

Citer

Arnaud Lefebvre, Magaly Mondy, Hubert Cabart, Franck Decanter, Marc Feller. Premières données sur l'archéologie funéraire de l'Antiquité Tardive dans la cité des Médiomatriques : l'exemple d'Uckange (Moselle). Revue archéologique de l'Est, 2013, 62, pp.253-281. ⟨hal-01842895⟩
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