Diderot, Vanini, le courage socratique et le jugement de la postérité
Résumé
DIDEROT N’A FAIT QUE PEU DE MENTIONS de Giulio Cesare Vanini dans ses œuvres et ne semble pas avoir connu – sinon de manière superficielle – le contenu de sa pensée. L’a-t-il lu ? On ne peut rien affirmer à ce sujet. Dans deux textes qu’il rédige pour l’Encyclopédie, il ne fait que signaler le philosophe brûlé à Toulouse en 1619. Dans les Pensées philosophiques, Diderot n’utilise Vanini que comme figure archétypale de l’athée. Pourtant les rares passages ultérieurs où il se réfère à Vanini révèlent une attitude pleine de respect pour sa mémoire : et ce, non à cause de ce qui serait désormais leur commun athéisme, mais en raison du modèle d’éthique philosophique que représente sa fermeté face à la mort. Ce qui intéresse Diderot, c’est le courage de l’Italien qui a défendu ses idées au prix de sa vie.
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