Les bases de données en texte intégral. Réalisation et diffusion.
Résumé
Les organisateurs, qui ont le souci de la composition, m'ont donné le double rôle de parenthèse ouvrante et fermante. Ils savent que les parenthèses ne sont là que pour encadrer le contenu et qu'elles ne font pas partie du message. Aussi bien ne suis-je guère versé dans la discipline qui fait la matière de ce Colloque, et, de la dialectologie, je ne connais guère que mon patois natal (celui des Mauges, en Anjou) qui n'appartient pas à la langue d'oc et que Le Du peut commenter mieux que moi. Car si je puis encore le comprendre, je ne saurais rien en dire, étant dans ce domaine aussi ignorant que Monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir. Mais l'objet du Colloque est large et ne fait mention ni de la dialectologie ni des régionalismes et ce qu'il met en question ce sont les bases de données linguistiques dans leur ensemble, en mettant l'accent moins sur le contenu que sur l'aspect méthodologique et opératoire de leur fabrication. Dès lors mon propos peut n'être pas tout-à-fait extérieur, et, comme la croûte fait partie du fromage, la parenthèse n'est pas sans parenté avec ce qu'elle enveloppe (pardon pour ce premier et dernier calembour, qui a cependant ses lettres de noblesse, puisqu'on le trouve chez Proust, dans la bouche de Françoise confondant parentèle et "parentèse").
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)