La costruzione dell’Oriente attraverso il paesaggio: il caso della Jamaa al Fna a Marrakech

Rachele Borghi (1)

1 ENeC - Espaces, Nature et Culture

Sur proposition de l’écrivain espagnol Juan Goytisolo, la Place Jamaa al Fna a été nommée par l’Unesco patrimoine immatériel de l’humanité. Ceci parce-que s’y rassemblent chaque jour conteurs, charmeurs de serpent, acrobates, musiciens, acteurs de théâtre, médecins, herboristes, astronomes, et c’est ce qui fait l’unicité de la place aux yeux des étrangers comment des marocains, qui considèrent cette place comme étant un lieu à sauvegarder. Le Tourist Gaze (le point de vue du touriste) est alimenté par toutes les images figées qui sont sensées mettre en évidence l’‘authentique’ Marrakech et la ‘vrai’ Jamaa al Fna. La promotion du tourisme, en effet, est basée sur la présentation d’une place ‘mythifiée’, aux parfums d’exotisme. Dans mon travail je cherche de comprendre par quel procédé la liaison entre les données sur la place ont représenté et continuent à représenter une des images les plus importantes du Maroc et de la « marocanité », utilisé pour le développement du secteur touristique. La place Jamaa al Fna contient en elle toutes les images stéréotypées que l’on peut avoir sur le Maroc, le Maroc non pas comme pays, mais comme fragment d’exotisme oriental. Mais, pour comprendre le discours contemporaine sur Jamaa al Fna et sur sa préservation, c’est nécessaire prendre comme point de départ la période du protectorat français. C’est justement avec Lyautey qu’est né le tourisme au Maroc dans sa version moderne, dont Jamaa al Fna est un des produits les plus recherchés et les plus facilement consommables par les touristes.

Mots clés: Jamaa al Fna; Patrimoine; Paysage

Domaines: Géographie

Rachele Borghi. La costruzione dell’Oriente attraverso il paesaggio: il caso della Jamaa al Fna a Marrakech. Peris Persi. Beni Culturali Territoriali Regionali. Siti e sedi rurali di residenza, culto, lavoro tra ricerca e didattica, Université de Urbino, 2002. ⟨hal-01482979⟩