Gli studi italiani in Francia e il Risorgimento
Résumé
Lorsque les études italiennes commencent à se développer en France au début du XXe siècle, les plus illustres professeurs s’intéressent à la question des origines culturelles du Risorgimento, et développent la théorie d’un « long Risorgimento » qui valorise les productions italiennes, les traditions nationales et les échanges culturels entre les deux nations « sœurs », tandis que les historiens français, animés par des préoccupations plus politiques, soulignent la dépendance de l’histoire italienne vis-à-vis de l’Histoire de France. Pendant le fascisme, les études italiennes subissent une certaine contamination idéologique, et plusieurs essais présentent le fascisme comme le point d’orgue du Risorgimento. Après 1945, même les historiens français abandonnent leur gallocentrisme et développent des études où l’histoire italienne est de moins en moins perçue à travers le prisme de la Révolution française et de l’Empire.