De Wimbledon à l'île du diable. L'affaire du crime de Monte-Carlo (1907) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Autre Publication Scientifique Année : 2014

De Wimbledon à l'île du diable. L'affaire du crime de Monte-Carlo (1907)

Résumé

En août 1907, Monaco fut le théâtre d’un homicide à mobile crapuleux qui connut rapidement un retentissement international. Les raisons du large écho donné à l’affaire sont multiples. Il y a d’abord l’horreur du crime : la victime est une riche veuve. Après l’assassinat, son corps fut découpé puis transporté dans une malle et une valise jusqu’à Marseille. Il y a ensuite la personnalité des assassins : il s’agit d’un couple marié dont la femme, Marie Rose Goold, n’aurait pas été la dernière à participer à l’abominable forfait ; et dont l’homme, Vere Saint-Leger Goold, était un ancien sportif de haut niveau qui avait notamment disputé en 1879 la finale du tournoi de tennis de Wimbledon. Enfin, la nationalité des protagonistes du drame : la victime – Mme Emma-Erika Levin – est suédoise, la femme inculpée est née française, l’homme est irlandais, le lieu du crime est la villa Menesini, située au 14 boulevard des Moulins, à deux pas du casino de Monte-Carlo. L’affaire relève donc du droit pénal de la Principauté de Monaco dont le code pénal est calqué – à quelques détails près – sur le code français de 1810. Les peines y sont d’ailleurs mises en exécution par la voie d’une convention franco-monégasqque car la principauté n’a ni prison pour peine ni bourreau. L’affaire est unique dans les annales du sport et du crime. Elle a fait l’objet d’un roman historique documenté (Michael Sheridan, Murder in Monte Carlo, Dublin, Poolbeg, 2011) et inspirée en 2012 la création et la représentation d’une pièce de théâtre (« Love all », jouée par la compagnie Cheerywild) Le document présenté ici à cette affaire est totalement inédit. Nous devons sa publication à la générosité de M. Philippe Collin, qui l’a découverte en 2013 dans le grenier d’une maison familiale, au milieu de papiers ayant appartenu à son grand-père, Léon Collin (1890-1970), qui était un jeune médecin engagé dans les troupes coloniales au moment du transport de Vere Saint-Leger Goold en Guyane. Il s’agit d’un manuscrit autographe composé de 44 pages réparties sur trois cahiers d’écolier. Le texte a été rédigé en français par Vere Saint-Leger Goold lors de son transfert en Guyane. Vere Goold livre dans le deuxième cahier son ultime version du déroulement du crime.

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Origine : Accord explicite pour ce dépôt

Dates et versions

hal-01393113 , version 1 (06-11-2016)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01393113 , version 1

Citer

Marc Renneville. De Wimbledon à l'île du diable. L'affaire du crime de Monte-Carlo (1907). 2014, https://criminocorpus.hypotheses.org/7696. ⟨hal-01393113⟩
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