L'écriture arabico-malgache, quels enjeux identitaires ?
Résumé
Les premières transcriptions de la langue malgache sont le fait de populations islamisées ayant émigré à Madagascar entre le 11ème et le 13ème siècles (L. Munthe, 1982 : 7). Ces transcriptions ont utilisé les caractères arabes. Elles ont donné lieu à une abondante littérature écrite dite arabico-malgache qui n’est toujours pas connue dans sa totalité.
Le texte le plus ancien écrit en malgache, connu à ce jour date du 16ème siècle. Il figure dans les collections de la BNF à Paris.
Ces textes, tous manuscrits, portent le nom de Sorabe : mot composé de soratra « écriture », mot venant lui-même du mot arabe sourate et de be « grand-e ».
C’est à cette écriture arabico-malgache que nous allons tout d’abord nous intéresser. Nous verrons ensuite dans quelles conditions l’écriture latine s’est imposée. Nous nous pencherons enfin sur la place réservée de nos jours à l’enseignement de l’arabico-malgache.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)