The World Heritage inscription process of the Chauvet-Pont-d'Arc cave: local impacts of an international ambition
L'inscription au patrimoine mondial de la grotte Chauvet-Pont-d'Arc, une démarche internationalepour une reconfiguration locale
Résumé
The World Heritage inscription can be considered by local stakeholders as an opportunity of territorial development. Working as a label, this inscription, besides an international recognition of a universal value, acts as a quality marker of the place but also of the territory. Local stakeholders may use the prestigious image offered by the label in several ways; to encourage an evolution of the tourist frequency characteristics could be one of them. Studying the World Heritage process of the cave Chauvet-Pont-d’Arc (Ardèche, France), this article aims precisely to investigate these territorial processes. Started since 2003, this approach appears as the engine of the requalification of the South-Ardèche’s territory. Beyond several actions, this case study allows then to analyze how stakeholders have to combine an international ambition with an existing local configuration.
L’inscription d’un site sur la liste du patrimoine mondial peut être saisie par les acteurs comme une opportunité de développement territorial. Fonctionnant comme un label, cette inscription, outre la reconnaissance internationale de la valeur universelle du bien, agit comme un marqueur de la qualité du lieu mais aussi du territoire. Via l’image de prestige offerte par le label, plusieurs stratégies territoriales peuvent être initiées par les acteurs locaux, telle une évolution des modalités de fréquentation touristique. En s’appuyant sur la candidature de la grotte Chauvet-Pont-d'Arc (Ardèche, France) au patrimoine mondial, cet article vise précisément à interroger ces processus évolutifs. Initiée depuis 2003, puis obtenue en juin 2014, cette inscription est envisagée par les acteurs locaux comme un moyen de tendre vers « l’excellence territoriale ». Au-delà de ces objectifs et des mesures mises en oeuvre, cette étude de cas permet d’analyser dans quelle mesure les démarches d'inscription au patrimoine mondial composent entre des injonctions internationales et les réalités du local.