L'utilisation des boues d'épuration en agriculture : les ressorts d'une controverse
Résumé
Depuis trois ans, on ne compte plus les colloques, les séminaires, les formations, les instances de concertation, les mobilisations, les articles de presse qui ont pour thème l'épandage des boues d'épuration sur les sols agricoles. Cette multiplication peut surprendre au regard de ce que représente cette pratique. Plus précisément, on est en droit de s'interroger sur les raisons qui font que l'on consacre autant de temps, d'énergie et de ressources à débattre et à négocier autour d'une pratique qui :
- rapportée à l'ensemble des effluents et déchets épandus en agriculture, représente une part très faible (environ 1%) ;
- s'agissant des apports en éléments traces métalliques, composés traces organiques et agents pathogènes dans les sols et les plantes, représente une source variable mais toujours faible parmi d'autres vecteurs (effluents d'élevage, retombées atmosphériques, produits phytosanitaires, engrais) ;
- n'est à l'origine d'aucun accident sanitaire recensé, dès lors que des conditions minimales de bonnes pratiques (sans même parler de respect de la réglementation) ont été respectées.
Domaines
Environnement et Société
Format : Autre
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Commentaire : Texte intégral
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