A la recherche de la forêt péri-urbaine : Parcours dans l'agglomération tourangelle - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2008

A la recherche de la forêt péri-urbaine : Parcours dans l'agglomération tourangelle

Résumé

Spontanée ou sélectionnée, dégradée ou reconstruite, de tout temps et dans toutes les civilisations, la forêt a toujours servi de cadre de vie aux sociétés. Son existence et sa configuration reposent sur le milieu naturel qui impose les grandes lignes de sa structuration écologique, mais aussi sur les sociétés en présence, à leur dynamisme démographique et spatial, à la nature de leur organisation, au contenu de leur patrimoine culturel. (Genin A., Yengué J.-L., 2005). La forêt devient une construction sociale (Léonard, J.P. 2003) entre nature et culture (Arnould, P.2001). En effet, longtemps considérée comme des espaces couverts d’arbres, c’est-à-dire de cette catégorie de végétaux qui se distinguent par la nature solide de leur tige, par leurs énormes proportions et par la longue durée de leur existence (Le Play F., 1996), aujourd'hui la forêt se pare de nouveaux éléments de complexité nés de son rapport aux sociétés humaines comme le souligne Husson J.-P., 1995. La forêt devient donc un objet changeant, mutant, particulièrement à proximité des centres urbains. Par cette contribution, notre volonté est tenter démêler les nœuds qui interdisent la caractérisation, l'identification et la définition de la forêt périurbaine. En partant du postulat que le caractère périurbain d'une forêt (ici trivialement considérée comme toute formation directement ou indirectement gérée par l'ONF) est proportionnel à la proximité d'un centre urbain, nous nous sommes intéressé à quatre forêts graduellement éloignées de l'agglomération tourangelle. L'idée est de comprendre les métamorphoses de la forêt qui s'opèrent au fur et à mesure de l'éloignement des pôles urbains. Il s'agit des forêts de Tours/Larcay, de Chinon, de Tours/Preuilly sur Claise, et de La Breille les Pins. La première, d'environ 300 ha, appartient à Tours et se situe en périphérie immédiate de la ville. Très fréquentée, elle est en partie composée de belles futaies de chênes avec localement un mélange de taillis de résineux et de landes. La seconde couvre environ 5000 ha en partie de chênes sessile (52%) et de pins sylvestre (42%). Cette forêt domaniale est distante de Tours d'une quarantaine de km bien desservie par une portion d'autoroute gratuite nouvellement ouverte (A85 Tours – Angers). Les deux dernières sont éloignées de Tours d'environ 80 km. Comme la première, la forêt de Tours/Preuilly sur Claise est une propriété de la ville de Tours. Elle se compose de près de 1000 ha de chênes et de pins maritime dans la gâtine sud tourangelle. La forêt de La Breille les Pins (environ 11000 ha) est à cheval entre les départements du Maine-et-Loire et de l'Indre-et-Loire, à mi-chemin entre Tours et Angers. Très prisée par les amateurs de chasse, elle est, comme son non l'indique, en majorité peuplée de conifères. Ces quatre forêts, toutes différentes de part leur superficie, leur composition, leur localisation par rapport à la ville de Tours n'ont qu'un seul point commun : elles sont toutes gérées par l'ONF. De ce travail, il se dégage trois éléments qui semblent être de bonnes entrées pour appréhender les particularités de la forêt périurbaine : leur mode de gestion, leur utilisation et la manière dont elles sont perçues
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01144432 , version 1 (21-04-2015)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01144432 , version 1

Citer

Alain Genin, Jean-Louis Yengué. A la recherche de la forêt péri-urbaine : Parcours dans l'agglomération tourangelle. Colloque international Perceptions des forêts péri-urbaines et aménagement, PACTE/ CNRS UMR 5194, May 2008, Grenoble, France. ⟨hal-01144432⟩
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