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Communication Dans Un Congrès Année : 2002

La place de Melanchthon dans la logique française à la Renaissance

Résumé

Le courant conciliateur appelé philippo-ramisme ne semble concerner que l'Allemagne ; le dernier Melanchthon, celui des Dialecticae Praelectiones et des Erotemata, a sensiblement renforcé sa dépendance vis-à-vis d'Aristote aux dépens d'Agricola, de Cicéron ou d'Erasme dans le sens d'un rééquilibrage entre l'Analytique et la Topique. Cette évolution le rapproche de certains auteurs français du courant néoaristotélicien, par le traitement de la méthode, la distinction entre le nécessaire et le probable, et l'étude de l'Écriture comme texte dialectique. Claude Aubery et Philippe Canaye utilisent comme leur modèle le texte de saint Paul, rapproché des exemples géométriques. Ils se situent la logique polémique et irénisme dialectique. La paix revenue en France, l'influence de l'aristotélisme mélanchthonien s'est combinée à d'autres dans l'écriture des nouvelles logiques intégrées aux cursus complets de philosophie (Dupleix, Du Moulin, Champeynac et Eustache de St Paul, Bouju de Beaulieu).
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-00847247 , version 1 (23-07-2013)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00847247 , version 1

Citer

Marie-Luce Demonet. La place de Melanchthon dans la logique française à la Renaissance. Melanchthon und Europa, 1999, Bretten, Allemagne. pp.139-162. ⟨hal-00847247⟩
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