Genres littéraires et pratiques énonciatives [Agrégation 2010]
Résumé
La question énonciative est, on le sait, éminemment liée aux déterminations génériques, et fait l'objet de nombreuses études spécialisées, destinées à analyser la spécificité en ce domaine de chaque genre littéraire. Les outils sont nombreux aujourd'hui pour aborder la démultiplication énonciative du texte théâtral, liée aussi bien à la « double énonciation » qu'aux délicates questions de « sur » ou « sous-énonciation » dans les dialogues ; la narratologie s'est emparée en force de la question du narrateur et de ses enjeux énonciatifs dans le roman ; et ses apports sont aujourd'hui renouvelés, via les problèmes posés par le discours indirect libre notamment, par la proposition d'une narration sans narrateur ; enfin, les modélisations énonciatives proposées par Käte Hamburger sont prolongées par les réflexions contemporaines sur l'effacement énonciatif. C'est à partir de ces différentes théories que l'appartenance générique des textes ici pris comme prétextes sera interrogée.
Sommaire :
Valéria Pery Borissov
Dire la violence dans le roman et dans l'essai Le cas d'Andrei MakineJe remercie mes directrices de thèse, Prof. Roselyne Koren et Dr. Galia Yanoshevsky pour leurs remarques et leurs suggestions lors de la rédaction de cet article.
Jean-François Castille
Le dire et le dit dans La Surprise de l’amour de Marivaux
Violaine Géraud
La double énonciation des conditions dans Le Jeu de l'amour et du hasard
Johannes Landis
Perturbations énonciatives et crise du personnage dans Oh les beaux jours de Samuel Beckett
Matthieu Protin
Les narrateurs en scène l'héritage romanesque d'En Attendant Godot, Fin de Partie, Oh les Beaux Jours
Sandra Glatigny
Une saison en enfer Du mythe à l’épopée lyrique. Je et les autres
Stéphane Gallon
Beckett En attendant Godot, Oh les beaux jours Oh la belle double énonciation
Joël July
Le discours direct libre entre imitation naturelle de l'oral et ambiguïsation narrative
Sylvie Ferrando
L’ancrage indexical du conte : contexte illocutoire et contexte diégetique
Ariane Eissen
Ironie et auto-ironie dans le Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu (1864)
Sommaire :
Valéria Pery Borissov
Dire la violence dans le roman et dans l'essai Le cas d'Andrei MakineJe remercie mes directrices de thèse, Prof. Roselyne Koren et Dr. Galia Yanoshevsky pour leurs remarques et leurs suggestions lors de la rédaction de cet article.
Jean-François Castille
Le dire et le dit dans La Surprise de l’amour de Marivaux
Violaine Géraud
La double énonciation des conditions dans Le Jeu de l'amour et du hasard
Johannes Landis
Perturbations énonciatives et crise du personnage dans Oh les beaux jours de Samuel Beckett
Matthieu Protin
Les narrateurs en scène l'héritage romanesque d'En Attendant Godot, Fin de Partie, Oh les Beaux Jours
Sandra Glatigny
Une saison en enfer Du mythe à l’épopée lyrique. Je et les autres
Stéphane Gallon
Beckett En attendant Godot, Oh les beaux jours Oh la belle double énonciation
Joël July
Le discours direct libre entre imitation naturelle de l'oral et ambiguïsation narrative
Sylvie Ferrando
L’ancrage indexical du conte : contexte illocutoire et contexte diégetique
Ariane Eissen
Ironie et auto-ironie dans le Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu (1864)