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Article Dans Une Revue Scientometrics Année : 2009

On Hochberg et al.'s “The tragedy of the reviewer commons”

Louis de Mesnard

Résumé

We discuss each of the recommendations made by Hochberg et al. (2009) to prevent the “tragedy of the reviewer commons”. Having scientific journals share a common database of reviewers would be to recreate a bureaucratic organization, where extra-scientific considerations prevailed. Pre-reviewing of papers by colleagues is a widespread practice but raises problems of coordination. Revising manuscripts in line with all reviewers' recommendations presupposes that reviewers' recommendations converge, which is acrobatic. Signing an undertaking that authors have taken into accounts all reviewers' comments is both authoritarian and sterilizing. Sending previous comments with subsequent submissions to other journals amounts to creating a cartel and a single all-encompassing journal, which again is sterilizing. Using young scientists as reviewers is highly risky: they might prove very severe; and if they have not yet published themselves, the recommendation violates the principle of peer review. Asking reviewers to be more severe would only create a crisis in the publishing houses and actually increase reviewers' workloads. The criticisms of the behavior of authors looking to publish in the best journals are unfair: it is natural for scholars to try to publish in the best journals and not to resign themselves to being second rate. Punishing lazy reviewers would only lower the quality of reports: instead, we favor the idea of paying reviewers “in kind” with, say, complimentary books or papers.
Nous discutons ici de chacune des recommandations faites par Hochberg et al. (2009) pour éviter la « tragédie des referees comme bien commun ». Si les journaux scientifiques partagent une base de données commune des referees, cela va recréer une organisation bureaucratique où des considérations extrascientifiques prévaudront. Faire pré-référer les manuscrits par des collègues est une pratique répandue, mais soulève des problèmes de coordination. La révision des manuscrits suivant toutes les recommandations des referees suppose que les recommandations convergent, ce qui est une hypothèse peu crédible. Faire signer un engagement selon lequel les auteurs ont bien pris en compte toutes les observations des referees est à la fois autoritaire et stérilisant. L'envoi des commentaires antérieurs avec les soumissions futures à d'autres revues revient à créer une entente monopolistique et un seul journal qui englobe tous les autres, ce qui est stérilisant à nouveau. Utiliser des jeunes chercheurs comme referee est très risqué: ils peuvent être très sévères ; et s'ils n'ont pas encore eux-mêmes publié, la recommandation viole le principe du referee par les pairs. Demander aux referees d'être plus sévères ne ferait que créer une crise dans les maisons d'édition et accroîtrait en général la charge de travail. La critique du comportement des auteurs qui cherchent à publier dans les meilleures revues est injuste : il est naturel pour les chercheurs de chercher à publier dans les meilleures revues et de ne pas se résigner à appartenir à la deuxième catégorie. Punir les referees paresseux conduirait seulement à diminuer la qualité des rapports : au lieu de cela, nous sommes en faveur de l'idée de payer « en nature » avec, par exemple, des livres ou des articles gratuits.

Dates et versions

hal-00439940 , version 1 (09-12-2009)

Identifiants

Citer

Louis de Mesnard. On Hochberg et al.'s “The tragedy of the reviewer commons”. Scientometrics, 2009, pp.Forthcoming. ⟨10.1007/s11192-009-0141-8⟩. ⟨hal-00439940⟩
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