Saving-investment relationship, financial crisis and structural changes in East Asian countries.
Résumé
In this article, the impact of the Asian crisis on the saving-investment relationship of selected East Asian countries with the rest of the world is examined using a Markov switching regression on East Asian countries. As a first result, estimates of the saving retention coefficients show that for most Asian countries, the Asian crisis period marks a shift from high saving retention coefficients during the pre-crisis period to low ones up to the end of the sample period. Low saving retention coefficients are also observed during the 1980s decade. For some countries, these coincide with certain phases of their development. A second result of interest is that periods with relatively low coefficient estimates, implying relatively higher capital mobility, are associated with current account surpluses. This result can be more explained by high and stable domestic saving rates than by low investment rates.
Dans cet article, nous examinons l'impact de la crise asiatique sur la relation épargne-investissement des pays asiatiques avec le reste du monde. Pour ce faire, nous appliquons la méthode dite de Markov-switching aux principaux pays d'Asie du Sud Est. Le premier résultat de notre étude est le fait que la crise asiatique s'est accompagnée d'une réduction significative de la corrélation entre l'épargne et l'investissement pour la plupart des pays asiatiques. Ces faibles coefficients sont également observés pendant la décennie des années 80, période caractérisée par une phase de développement importante. Notre second résultat est paradoxal : pendant les périodes où les coefficients de rétention sont faibles, i.e. où la mobilité du capital est relativement élevée, les soldes du compte courant sont positifs. Ce résultat s'explique principalement par de forts taux d'épargne nationaux plutôt que par de faibles taux d'investissement.