Quand les images radars satellitaires révèlent… La quantité d’eau de la neige
Résumé
A 800 kilomètres au-dessus de nos têtes, les radars des satellites en « orbite basse » émettent et reçoivent des ondes pour observer les phénomènes naturels.
De jour comme de nuit, quelque soient les conditions météorologiques, ces « images » révèlent le mouvement centimétrique du glacier d’Argentière ou de nombreux autres phénomènes… A condition qu’elles soient savamment traitées par des spécialistes…
Vous aimez les « wrapp » ?
Les images radar ressemblent à des « wrapp » : enroulées sur elles-mêmes, elles doivent être « décodées » par des spécialistes du traitement du signal, à travers des mathématiques et des outils informatiques complexes.
Michel GAY et ses collaborateurs soustraient les images les unes des autres et obtiennent des interférogrammes différentiels. Ces images sont des « cartes » en noir et blanc qui matérialisent par exemple la vitesse de déplacement de la surface d’un glacier et au et au centimètre près !
Toujours plus de données à traiter
Les données produites par les 2 630 satellites du monde entier sont aujourd’hui « ouvertes » autant pour un usage civil que pour les besoins militaires. Et depuis que la technologie radar est passée à la très haute résolution spatiale en 2007, une quantité très importante d’images reste à traiter… Permettant aux autres chercheurs de décrire de nombreux phénomènes naturels sur de plus longues périodes.
La transformation de notre planète est alors visible comme jamais, dans des modélisations issue de ce travail international, que ce soit dans la fonte des glaciers ou la transformation de notre atmosphère…
Car les images radars ne sauraient mentir.