Strategic management of ecosystems in an international aid context: environmental commitments and management arrangements in the Senegal River Valley
Gestion stratégique des écosystèmes dans un contexte d’aide internationale: engagements environnementaux et dispositifs de gestion dans la vallée du fleuve Sénégal
Résumé
In three decades, international conventions have become a major tool for public action in the field of the environment.
They offer the double promise of action that is broadly based on agreement and a strong commitment to collective responsibility.
But what is the environmental effectiveness of these commitments? Are they followed by effects?
The question arises for international conventions, as for all public, international, national or territorial environmental policies.
In response, widespread today's approaches that see negotiation as coordination, cooperation or market principles are lacking. Normative evaluation frameworks are essential in this context, as well as the dimensions of power and strategy.
In this perspective of strategic environmental management analysis, it is necessary to carry out fieldwork that clearly enlight the announcements of collective environmental responsibility in one hand and on the other, the concrete evolutions of the state of the environment the acts that cause them.
In the case of the Senegal river valley, a vast floodplain of a river that crosses four states, we have analyzed several management measures put in place to take charge of the environment (the Mitigation and Monitoring Environmental Impacts Program of Senegal River Development -PASIE, Rive Gauche Management Plan and Planning -PDRG and Senegalese Environmental Planning: Regional Action Plan for the Environment -PRAE and the Regional Conservation Strategy Of Biodiversity - SRCB). It shows that they are far from taking care of the responsibilities to be assumed, particularly in the context of the Ramsar (wetlands) and biodiversity conventions.
The thesis analyzes in depth the causes of this state of affairs. It identifies the consequences and replaces them in the broader picture of the long-term vicissitudes of development actions whose effectiveness and sustainability are highly questionable.
Les conventions internationales sont devenues en trois décennies un outil majeur de l’action publique en matière d’environnement.
Elles offrent la double promesse d’une action qui recueille un large accord et d’un engagement fort de responsabilité collective.
Mais quelle est l’efficacité environnementale de ces engagements ? Sont-ils suivis d’effets ?
La question se pose pour les conventions internationales, comme pour l’ensemble des politiques publiques, internationales, nationales ou territoriales en matière d’environnement.
Pour y répondre les approches très répandues aujourd’hui qui ne voient dans la négociation que des principes de coordination, de coopération ou de marché sont insuffisantes. Des cadres normatifs d’évaluation sont incontournables dans ce contexte, ainsi que la prise en compte des dimensions de pouvoir et de stratégie.
Dans cette perspective d’analyse stratégique de la gestion environnementale, il faut un travail de terrain qui mette clairement en regard d’un côté les annonces de prises de responsabilité environnementale collective et de l’autre les évolutions concrètes de l’état de l’environnement et des actes qui les causent.
Dans le cas de la vallée du fleuve Sénégal, vaste plaine d’inondation d’un fleuve qui traverse quatre états, nous avons analysé plusieurs dispositifs de gestion mis en place pour prendre en charge l’environnement (le Programme d’Atténuation et de Suivi des Impacts sur l’Environnement de la mise en valeur du fleuve Sénégal –PASIE, le Plan Directeur Rive Gauche et la planification –PDRG et la planification environnementale sénégalaise : Plan Régional d’Action pour l’Environnement –PRAE et la Stratégie Régionale de Conservation de la Biodiversité – SRCB). Il en ressort qu’ils sont très loin de permettre que soient assumées les responsabilités qui incombent, en particulier dans le cadre des conventions RAMSAR (zones humides) et Biodiversité, aux pays concernés et aux bailleurs de fonds.
La thèse analyse en profondeur les causes de cet état de fait. Elle en cerne les conséquences et les replacent dans le tableau plus large des vicissitudes sur le long terme d’actions de développement dont l’efficacité et la durabilité sont très discutables.
Fichier principal
Leroy_2004_Gestion stratégique des écosystèmes dans un contexte d’aide internationale.pdf (3.43 Mo)
Télécharger le fichier