Contribution à l'analyse de la turbulence associée à des vitesses moyennes
Résumé
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Il y a un peu plus de vingt ans se produisait, dans le domaine de la turbulence, une de ces mutations dont la Science bénéficie périodiquement et qui lui impriment, pour de longues années, une impulsion vigoureuse. Délaissant les phénomènes de turbulence usuels qui avaient, jusque-là, défié l'analyse, G. I. Taylor introduisait un schéma simple caractérisé par l'absence de vitesses moyennes, l'homogénéité et l'isotropie. L'écoulement à l'aval d'une grille dans une soufflerie lui fournissait même une réalisation facile d'une telle turbulence isotrope, circonstance considérée alors comme naturelle, regardée aujourd'hui avec un peu plus de surprise comme un accident heureux. Parallèlement, enfin, le petit instrument merveilleux qu'est le fil chaud parvenait, à force d'ingéniosité et d'électronique, à livrer à l'observation des propriétés de plus en plus fines des fluctuations de vitesse.