Test d’infiltration dans le Vieux Rhône de Miribel-Jonage. OSR4 | Action I.2
Résumé
Une crainte du Grand-Lyon par rapport aux chasses du Haut-Rhône est qu'elles aggravent le colmatage du lit du Vieux-Rhône. Des expériences ont ainsi été réalisées par le Burgeap en 2011 et 2012 afin d'évaluer les impacts respectifs d’événements hydrosédimentaires (chasse, crue) vis à vis du processus global de colmatage du Vieux Rhône, de la recharge de la nappe alluviale et donc du rendement des champs captant. Dans cette continuité, nous avons opté pour l'utilisation de placettes d’infiltration (bacs remplis de cailloux propres) posés sur le fond du chenal d’écoulement pour évaluer le taux d'infiltration (système robuste et peu onéreux). Les premiers essais réalisés à l'automne 2015 nous ont confortés dans notre approche avec des mesures de taux de sédimentation du même ordre de grandeur, soit de 5-10 g/m²/jour en période de faible turbidité à 50-100 g/m²/jour en période incluant un événement hydrologique. Si le suivi de l’APAVER n’a pas donné de résultat concluant du fait des crues concomitantes, des essais complémentaires obtenus en 2017 sur une période printanière ont permis de conforter l’intérêt de l’expérience. Une comparaison avec les échantillons obtenus avec un piège à particules (PAP) utilisée par les équipes de l'OSR pour réaliser des échantillons intégratifs de la suspension en matière en suspension (MES) est de plus réalisée afin de discuter la qualité des échantillonnages.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)