« Amour de tête »
Résumé
L’ « amour de tête », proche de la vanité, s’oppose à l’amour physique mais surtout à « l’amour de cœur », qui « nous identifie à [l’être] aimé. » (Honorine, p. 593). En opérant ces distinctions, Balzac s’inspire de l’essai de Stendhal, De l’Amour, essai auquel il fait référence dans La Muse du département lorsqu’il décrit l’amour de Dinah pour Lousteau : « Tel est sans doute le véritable amour, il comprend toutes les manières d’aimer : amour de cœur, amour de tête, amour-passion, amour-caprice, amour-goût, selon les définitions de Beyle. » (p. 772)