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Article Dans Une Revue Initio Année : 2021

Les approches « culturellement sécuritaires » envers les Autochtones en éducation

Résumé

Québec’s news has played a leading role in the mainstream breakthrough of the unfair treatments that have been endured by indigenous peoples in the province’s public health and social services’ system. The social discussion that ensued, paradoxically, has led to more and more of the First Nations’ and Inuit’s peoples to finally voice traumatic and violent experiences they’ve had. Calls to action, as to introduce ‘cultural safety’-oriented practices in public services, by ways of trainings that would be given to the clinic and administrative personnel, have been made in an increasing manner. However, ‘cultural safety’-oriented practices, up to this point, allows the professionals’ monopoly of expertise to remain unquestioned — thus, the professional is deemed responsible to ‘culturally secure’ indigenous patients. As the lack of knowledge of First Nations’ and Inuit’s peoples’ realities is often pointed as ‘the Origin of Evil’ (Legault, 2020), some of today’s lead researchers don’t hesitate to point out that all social practices centered on a one-sided conception of expertise can be, potentially, damaging (Le Bossé, 2007; Ryan, 1971; Rappaport et Seidman, 2000; Ninacs, 2008). This article sheds some light on one of the most popular yet as polysemous concepts of recent years — empowerment — and suggests that it would be a better-suited alternative insofar as concept-centered practices rather than cultural safety.
L’actualité médiatique du Québec a contribué à ouvrir un dialogue sociétal sur les traitements subis par les Autochtones dans le système de santé et des services sociaux de la province. Ce dialogue, paradoxalement, a entrainé de plus en plus de membres des Premières Nations à se confier sur leurs expériences de mauvais traitements. Les appels à introduire davantage de « sécurisation culturelle » dans les services publics, par des formations aux employés sur les réalités autochtones se multiplient. Pourtant, les pratiques fondées sur la sécurisation culturelle ne remettent aucunement en question le monopole de l’expertise des professionnel·les, qui deviennent alors responsables de « sécuriser culturellement » le·la patient·e autochtone. Alors que la faible connaissance des réalités autochtones par les professionnel·les de la santé est régulièrement pointée comme la cause de tous les maux (Legault, 2020), certain·es théoricien·nes contemporain·es n’hésitent pas à qualifier les pratiques sociales fondées sur une expertise unilatérale de potentiellement dangereuses (Le Bossé, 2007; Ryan, 1971; Rappaport et Seidman, 2000; Ninacs, 2008). Cet article apporte un éclairage théorique sur un concept qui est dénudé de sens à force d’être utilisé et suggère ainsi que soit évaluée une solution fondée sur l’empowerment ou, plus précisément, sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités (DPA-PC).
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hal-03487117 , version 1 (17-12-2021)

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Identifiants

  • HAL Id : hal-03487117 , version 1

Citer

Yannick Gallant. Les approches « culturellement sécuritaires » envers les Autochtones en éducation : Une action au carrefour de la viabilité et de la naïveté. Initio, 2021, Changements et adaptations, 9 (1), pp.78-92. ⟨hal-03487117⟩

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