La terre est ronde mais le monde est une plateforme. Paradoxe du Capitalocène
Résumé
La numérisation du monde s’inscrit dans le long processus de délocalisation des nuisances et d’invisibilisation des lieux de pouvoir entamé à l’ère thermo-industrielle. Les phénomènes d’ubérisation montrent que les modèles taylorien-fordien s’adaptent bien aux nouvelles infrastructures numériques. Cet article interroge cette convergence sous l’angle de l’économie politique propre au capitalisme industriel d’un côté, de l’imaginaire social d’un monde hors-sol d’un autre côté.