Lire des œuvres littéraires numériques en classe : quels apprentissages pour les élèves ?
Résumé
Dans une société occidentale où les injonctions à former « l’élève numérique de demain » ne cessent de se multiplier et où la valorisation des compétences dites techniques interroge la place des autres disciplines (Saemmer, 2010), l’enseignement de la littérature est invité à se positionner quant aux apprentissages spécifiques qu’il peut offrir.
Depuis 2018, dans le cadre d’une recherche collaborative menée en Suisse romande dans les degrés du post-obligatoire (voie baccalauréat et voie professionnelle), des chercheuses et des enseignant·e·s de français langue première ont documenté (1) les représentations des enseignant·e·s et des élèves sur la didactisation d’œuvres littéraires numériques [OLN] et sur les apprentissages inhérents à ces corpus, ainsi que (2) les objets d’enseignement propres aux œuvres littéraires numériques (Bouchardon et al., 2013) qui émergent des séquences construites par les enseignant·e·s. Plus précisément, trois types de données ont été collectés :
• des entretiens qui mettent en lumière les conceptions de ces enseignants sur les OLN et sur leurs prolongements didactiques ;
• des planifications de courtes séquences didactiques centrées sur des objets spécifiquement liés aux OLN ;
• des questionnaires soumis aux élèves, qui renseignent sur leurs représentations liées aux OLN et à leurs potentialités (Lacelle, Boutin, Lebrun, 2017).
Le colloque « Numérique et didactique des langues et culture » serait l’occasion de nous pencher sur les données relatives aux élèves :
quelles représentations les élèves ont-ils des apprentissages effectués ? Quel est l’intérêt suscité par des corpus d’OLN en classe de littérature ? Quels objets de savoir peut-on analyser dans les productions réalisées par les élèves au cours des séquences ? Les résultats de nos analyses devraient permettre d’ouvrir la réflexion quant à la compétence des élèves à lire, à comprendre, à interpréter des OLN, mais également à en produire.
Notre communication poursuit donc un double objectif : didactique, en nous centrant sur des corpus qui ne sont que rarement convoqués dans les degrés post-obligatoires en Suisse romande ; et politique, en considérant l’enseignement de la littérature numérique comme un partenaire de la réflexion et des choix de société actuels.
Depuis 2018, dans le cadre d’une recherche collaborative menée en Suisse romande dans les degrés du post-obligatoire (voie baccalauréat et voie professionnelle), des chercheuses et des enseignant·e·s de français langue première ont documenté (1) les représentations des enseignant·e·s et des élèves sur la didactisation d’œuvres littéraires numériques [OLN] et sur les apprentissages inhérents à ces corpus, ainsi que (2) les objets d’enseignement propres aux œuvres littéraires numériques (Bouchardon et al., 2013) qui émergent des séquences construites par les enseignant·e·s. Plus précisément, trois types de données ont été collectés :
• des entretiens qui mettent en lumière les conceptions de ces enseignants sur les OLN et sur leurs prolongements didactiques ;
• des planifications de courtes séquences didactiques centrées sur des objets spécifiquement liés aux OLN ;
• des questionnaires soumis aux élèves, qui renseignent sur leurs représentations liées aux OLN et à leurs potentialités (Lacelle, Boutin, Lebrun, 2017).
Le colloque « Numérique et didactique des langues et culture » serait l’occasion de nous pencher sur les données relatives aux élèves :
quelles représentations les élèves ont-ils des apprentissages effectués ? Quel est l’intérêt suscité par des corpus d’OLN en classe de littérature ? Quels objets de savoir peut-on analyser dans les productions réalisées par les élèves au cours des séquences ? Les résultats de nos analyses devraient permettre d’ouvrir la réflexion quant à la compétence des élèves à lire, à comprendre, à interpréter des OLN, mais également à en produire.
Notre communication poursuit donc un double objectif : didactique, en nous centrant sur des corpus qui ne sont que rarement convoqués dans les degrés post-obligatoires en Suisse romande ; et politique, en considérant l’enseignement de la littérature numérique comme un partenaire de la réflexion et des choix de société actuels.