Point de mire ou rythme du pire, la semaine comme temporalité paradoxale chez Flaubert - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Flaubert. Revue critique et génétique Année : 2017

Point de mire ou rythme du pire, la semaine comme temporalité paradoxale chez Flaubert

Résumé

Dans ses romans de mœurs contemporaines, Flaubert développe une poétique du temps moderne au sein de laquelle le rythme hebdomadaire cristallise des expériences temporelles a priori contradictoires. Entre rite et durée, le motif de la semaine se présente tantôt comme un support de représentation de la mécanique – temporelle, intellectuelle et morale – bourgeoise, tantôt comme une ligne de fuite, à la lettre, vers le romanesque et l’aventure. Grâce à la microanalyse de quelques-unes des semaines flaubertiennes, nous nous attacherons à montrer que, dans Madame Bovary et L’Éducation sentimentale, elles arriment des épaisseurs de temps et synthétisent la complexité du temps vécu, fait de superpositions, de rémanences, de projections, d’effacement. La semaine flaubertienne problématise ainsi les liens entre temps historique, social et intime.
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Citer

Marie-Astrid Charlier. Point de mire ou rythme du pire, la semaine comme temporalité paradoxale chez Flaubert. Flaubert. Revue critique et génétique, 2017, 17, s.p. ⟨hal-03063118⟩
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