Conclusion
Résumé
De nos jours, les artistes du champ de la danse entretiennent un rapport tout à fait décomplexé au cinéma dont ils instrumentalisent les images.Ils les désynchronisent ou les postsynchronisent, les fragmentent, les décalent et les détournent à moins qu'ils ne les laissent vivre de manière autonome comme un fond sur lequel se détacheraient des figures. Nombre d'entre eux passent autant de temps derrière la caméra que sur les plateaux où s'incarnent des corporéités imprégnées par plus d'un siècle de cinéphilie et où s'invitent les écrans, interfaces aux corps in praesentia, dans le jeu subtil des dédoublements et celui, plus radical, des re-enactments.