« Biologie et fantastique : la métamorphose dans les récits brefs de Jules Verne »
Résumé
La métamorphose au sens strict et biologique n’est représentée dans les romans de Verne que comme une métaphore. Invraisemblable dans le cadre romanesque, qui emprunte sa temporalité à l’individu, à l’expérience humaine, elle ne peut apparaître que comme une tromperie (elle y sert souvent de métaphore). Dans les récits brefs, en revanche, lieux génériques où se déploient traditionnellement le surnaturel, le mystérieux et l’inexplicable, le conteur vernien déploie une multiplicité de métaphores en tous genres dont cette étude explore le potentiel sémantique, poétique et plastique.