Mépris de classe. L’exercer, le ressentir, y faire face

Nicolas Renahy (1) , Pierre-Emmanuel Sorignet (2)

1 CESAER - Centre d'Economie et de Sociologie Rurales Appliquées à l'Agriculture et aux Espaces Ruraux
2 LACCUS - Laboratoire Capitalisme, Culture et Sociétés

Depuis les années 2000, le mépris de classe est devenu dans les champs journalistique et politique, une grille de lecture des rapports sociaux. Mais, jusqu’à présent, les sciences sociales n’en ont pas fait une catégorie d’analyse pour comprendre les logiques de la domination sociale. Nombre de recherches relèvent des marques ou expressions de dédain à l’égard de dominés, sans pour autant les interpréter en termes de mépris de classe ou sans en tirer de conséquences conceptuelles. A quoi renvoie le vocable de mépris de classe ? À quels types de rapports sociaux fait-il référence ? Désigne-t-il toujours le même groupe de locuteurs, les mêmes victimes, les mêmes configurations sociales ? Cet ouvrage collectif propose différentes clés de compréhension des façons multiples d'exercer le mépris de classe, de le ressentir et d'y faire face.

Domaines: Sciences de l'Homme et Société; Sociologie

Nicolas Renahy, Pierre-Emmanuel Sorignet (Dir.). Mépris de classe. L’exercer, le ressentir, y faire face. Le Croquant, 2020. ⟨hal-02933227⟩