Le Désert comme scène de l’avoir lieu : Robert Smithson et Noah Purifoy - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Sillages Critiques Année : 2019

Le Désert comme scène de l’avoir lieu : Robert Smithson et Noah Purifoy

Résumé

Cet article met en regard le travail de deux artistes américains de la deuxième moitié du 20ème siècle, Noah Purifoy et Robert Smithson. Ces deux sculpteurs interrogent la notion de lieu de manière très similaire, en érigeant leurs sculptures dans le désert. Ce lieu particulièrement chargé de sens aux États-Unis illustre deux pratiques créatives très largement fondées sur l’érosion et la notion de destruction. À partir de deux interventions emblématiques au cœur du désert, la Spiral Jetty de Smithson et les sculptures du Outdoor Desert Art Museum de Purifoy, cet article cherche à mettre en avant les lignes de tensions de l’histoire de l’art américain de cette époque, marquant un tournant de la critique formaliste à une critique socio-politique. En confrontant la manière dont ces deux figures envisagent le rapport entre sculpture et désert, cet article se propose de croiser les perspectives et d’envisager ce que la critique contextuelle du travail de Purifoy peut apporter à l’étude de l’œuvre de Smithson et, dans un mouvement inverse, comment la critique formelle de l’art de Smithson permet de sortir l’art de Purifoy de la marge à laquelle il a été longtemps relégué.

Dates et versions

hal-02929170 , version 1 (03-09-2020)

Identifiants

Citer

Antonia Rigaud. Le Désert comme scène de l’avoir lieu : Robert Smithson et Noah Purifoy. Sillages Critiques, 2019, ⟨10.4000/sillagescritiques.8370⟩. ⟨hal-02929170⟩
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