Domestication et fonction nutrition chez les poissons - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Productions Animales Année : 2004

Domestication and nutrition in fish

Domestication et fonction nutrition chez les poissons

Résumé

The aim of this paper is to evaluate to what extent, the study of feeding regimes of fish could be valuable to indicate the possibilities and the constraints of their domestication. Though the natural feeding regime of fish seems to be disadvantageous for their domestication, as protein requirement is high, different species could be considered as domesticated. These species are herbivorous, detritivorous, omnivorous as well as carnivorous. In the same way, there are large differences in gut anatomy, but domestication concerns species with or without stomach, and species with short or very long intestine. Nutritional requirements do not allow predicting species that could be domesticated. Some species seem to be able to use vegetable protein in substitution to fish meal, and it appears that even the most carnivorous species can be fed in large part with a mixture of vegetable protein. Some species can tolerate high dietary lipid levels, others can utilize carbohydrates. These physiological trends must be taken into consideration in their domestication process. But domestication would certainly affect nutritional metabolism and consequently fish biochemical composition as well.
L’objectif de cet article est d’évaluer dans quelle mesure l’étude du régime alimentaire des poissons peut indiquer les possibilités et les contraintes liées à leur domestication. Bien que le régime naturel des poissons semble désavantageux pour la domestication, puisque leur besoin en protéines est élevé, différentes espèces peuvent être considérées comme domestiquées. Ces espèces peuvent être aussi bien herbivores, détritivores et omnivores que carnivores. De la même façon, l’étude des caractéristiques anatomiques digestives -présence ou non d’un estomac, longueur de l’intestin- montre de grandes différences entre espèces, mais ne permet pas d’identifier un groupe d’espèces qui serait plus apte à la domestication. L’étude des besoins nutritionnels montre que quelques espèces peuvent utiliser les protéines d’origine végétale en remplacement de la farine de poisson, mais il s’est avéré que même l’espèce la plus carnivore peut être alimentée en grande partie avec un mélange de protéines végétales. Plusieurs espèces peuvent tolérer des teneurs élevées en lipides alimentaires, d’autres peuvent utiliser des glucides en substitution des protéines. Ces caractéristiques physiologiques doivent être prises en compte dans le processus de domestication qui aura, en retour, des conséquences sur le métabolisme alimentaire et donc sur la composition du poisson domestiqué.
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Dates et versions

hal-02682447 , version 1 (01-06-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02682447 , version 1
  • PRODINRA : 75000
  • WOS : 000225028300008

Citer

Chantal Cahu. Domestication et fonction nutrition chez les poissons. Productions Animales, 2004, 17 (3), pp.205-210. ⟨hal-02682447⟩
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