Les esclaves dans les sociétés Akan de la Côte de l'Or: entre intégration parfaite et exclusion (XVe-XIXe siècle)
Résumé
Dans les sociétés akan de la Côte de l’Or, le nombre de
descendants constitue l’indicateur principal de la prospérité d’un
lignage, car ils représentent une source importante de reproduction et
de production. Entre le XVe et le XIXe siècle, pour palier la perte
démographique résultant de l’infertilité de certaines femmes, du fort
taux de mortalité infantile et des maladies écologiques des lignages
akan des sociétés de la Côte de l’Or incorporent en grand nombre
des esclaves en leur sein.
L’objectif de cette étude est de montrer que ces esclaves ainsi que
leurs descendants ne bénéficient jamais d’une intégration parfaite au
sein des groupes lignagers. La déconstruction et l’analyse de la
pensée des peuples akan de la Côte de l’Or sur la question de
l’esclavage interne contenue dans les récits de voyage européens du
XVe au XIXe siècle et des sources orales permettent de mettre en
lumière les limites de l’intégration des descendants d’esclaves et des
esclaves, pourtant dits « intégrés », dans les domaines économique,
social, politique et militaire.
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Adjé Séverin ANGOUA, Les esclaves dans les sociétés Akan de la côte de l’Or.pdf (239.33 Ko)
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