Le temple tardif de l’agglomération de Liberchies dans le cadre de la cité des Tongres - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Gallia - Archéologie de la France antique Année : 2014

The late temple of the agglomeration of Liberchies in the Tungrorum civitas

Le temple tardif de l’agglomération de Liberchies dans le cadre de la cité des Tongres

Résumé

The excavations carried on the archaeological site at Liberchies (Belgium) have revealed the presence of a late temple built towards the end of the 3rd c. in this road town in ruins. Crossed by the Roman road Bavay-Tongeren-Koln, this agglomeration belongs to the Germania Secunda. In the 4th c., the town of Tongeren, keeping its status of caput civitatis, may yet have a well-established Christian community. However, during Late Antiquity, and until the first decades of the 5th c., the civitas territory under the control of the army will see a revival of pagan cult sites notwithstanding the measures taken against paganism. At the same time as Liberchies, a new temple is built inside the river agglomeration of Namur, until then folded on itself at the confluence of the Sambre and Meuse rivers. At Clavier-Vervoz, only the rebuilt temple, with a rich decoration in opus sectile, seems to be emerging in this neglected small town. The temple sites at Matagne-la-Petite, Matagne-la-Grande and at Anthée and Aisleau-Presles to a lesser degree, finally demonstrate the full scope given by the civitas to maintain the pagan traditional cults.
Les fouilles programmées menées sur le site archéologique de Liberchies (Belgique) ont révélé la présence d’un temple tardif construit à la fin du IIIe s. apr. J.-C. dans l’agglomération routière en ruine. Cette dernière, traversée par la voie romaine Bavay-Tongres-Cologne, dépend administrativement de la cité des Tongres, relevant de la Germanie inférieure et ensuite de la Germanie seconde. Au IVe s., la ville de Tongres, qui conserve son statut de caput civitatis, avait sans doute déjà une communauté chrétienne bien établie. Nonobstant, durant l’Antiquité tardive, et ce jusque dans les premières décennies du Ve s., le territoire militarisé de la cité va connaître un renouveau des lieux de culte du polythéisme en dépit des mesures prises à l’encontre du paganisme. Au même moment qu’à Liberchies, un nouveau temple est construit dans l’agglomération fluviale de Namur, alors repliée au confluent de la Sambre et de la Meuse. À Clavier-Vervoz, seul le sanctuaire reconstruit, doté encore d’un riche décor en opus sectile, semble émerger de la bourgade routière délaissée. Les sanctuaires de Matagne-la-Petite, de Matagne-la-Grande, ainsi que, dans une moindre mesure, les temples d’Anthée et d’Aiseau-Presles achèvent d’illustrer cette latitude que laisse la cité de maintenir des cultes de l’Antiquité païenne.
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Citer

Fabienne Vilvorder. Le temple tardif de l’agglomération de Liberchies dans le cadre de la cité des Tongres. Gallia - Archéologie de la France antique, 2014, La fin des dieux, 71 (1), pp.119-129. ⟨hal-01932547⟩

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