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Communication Dans Un Congrès Année : 2008

La reconstitution de la colonne des danseuses de Delphes

Guillaume Thibault
  • Fonction : Auteur
EDF

Résumé

Located on Apollo’s sanctuary in Delphi, the column of the dancers was discovered in 1894 by archaeologists of École française d’Athènes dismantled into 260 fragments. It stands as the tallest votive column of classical Greece – 14 meters – and the first to display a capital with acanthus leaves. But its division induced interpretation difficulties: since 1993, J.-L Martinez studies the hypothesis formulated by P. Amandry, a column topped by an omphalos, white stone held as the word’s navel. To support his search, a team of computer scientists from EDF and INRIA, ENST, MENSI, and artists from IIM have designed a methodology to heighten the monument in three dimensions and check the archaeological hypothesis. The 34 fragments to be joined were virtually moved to their original places thanks to software dedicated to the processing of hundreds of millions of laser point cloud. The data were then meshed and rendered with shadows to display the geometric details to be published. The column was then virtually integrated into the Delphic scenery. This project was conducted under the patronage of EDF Foundation, for École française d’Athènes, with the help of the Louvre Museum.
Érigée sur le site du sanctuaire d’Apollon à Delphes, la colonne des danseuses fut découverte en 1894 par des chercheurs de l’École française d’Athènes sous la forme de plus de 260 fragments. Composée d’une colonne végétale à laquelle semble s’adosser un groupe sculpté de trois figures féminines, il s’agit de la plus haute colonne votive de la Grèce antique – 14 mètres – et la première attestée à présenter un chapiteau à feuilles d’acanthe. Conservée au musée de Delphes, elle continue de présenter des difficultés d’interprétation du fait de son morcellement. Depuis 1993, J.-L Martinez étudie l’hypothèse émise par P. Amandry selon laquelle la colonne était surmontée d’un omphalos, pierre qui selon les Anciens marquait le centre du monde. À sa demande, une équipe formée de chercheurs d’EDF et des partenaires dont les principaux sont l’INRIA, l’ENST et MENSI ainsi que d’artistes de l’IIM, a bâti une méthode de remontage du monument en trois dimensions permettant de vérifier les hypothèses archéologiques. 34 fragments à raccorder ont ainsi été remontés virtuellement grâce à un logiciel de traitement de mesures laser dans un relevé complet intégrant les 260 éléments. La grande nouveauté de cet outil d’anastylose est sa capacité à traiter des centaines de millions de mesures. Le nuage de points fut ensuite maillé puis ombré pour faire ressortir les détails géométriques aux fins de publication scientifique. La colonne fut finalement restituée au plus proche de son état originel, intégrée dans le paysage delphique. Ce projet a été mené dans le cadre des actions de mécénat de compétences de la Fondation EDF, au bénéfice de l’École française d’Athènes, avec le concours du Musée du Louvre.
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Dates et versions

hal-01774309 , version 1 (25-04-2018)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01774309 , version 1

Citer

Guillaume Thibault, Jean-Luc Martinez. La reconstitution de la colonne des danseuses de Delphes. Virtual Retrospect 2007, Robert Vergnieux, Nov 2007, Pessac, France. pp.231-238. ⟨hal-01774309⟩

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