On modeling pollution-generating technologies:a new formulation of the by-production approach
Résumé
We contribute to the literature on undesirable-output technology modeling by first discussing the limits of the recently proposed by-production approach of Murty et al. (2012) (hereafter we will refer to these authors as MRL) and second by proposing some possible extensions. We identify two theoretical limits and two practical drawbacks when using Data Envelopment Analysis (DEA) with this approach. Theoretically, MRL’s by-production model is based on estimating two sub-technologies, one representing good outputs and the other one representing undesirable outputs. However, MRL assume independence of the sub-frontiers. In our paper, by contrast, we discuss the importance and implications of considering that all production processes are interconnected and should not be considered separately. Among the three extensions proposed, we argue that the introduction of some dependence constraints that link the two sub-technologies considered in this framework is very powerful. The two by-production approaches, MRL’s and ours, are discussed under the restrictive assumption of fixed levels of inputs and under the flexible case of free choice of polluting input quantities. An application to a sample of 112 countries reveals that MRL model gives higher inefficiency scores compared to our extension with dependence constraints.
Cet article contribue à la littérature sur la modélisation des technologies polluantes en proposant tout d’abord une analyse critique de l’approche coproduction récemment présentée par Murty et al. (2012) (MRL) et en discutant ensuite trois extensions possibles. Nous identifions deux limites théoriques et deux limites pratiques liées à la méthode d’enveloppement des données (data envelopment analysis). Théoriquement, le modèle de MRL est basé sur l’estimation de deux sous-technologies, une représentant la production des biens désirables et l’autre la génération des biens indésirables. Cependant MRL maintiennent une indépendance entre les sous-technologies. Dans cet article nous discutons de l’importance et des implications autour du fait que les processus de production sont interconnectés et ne devraient pas être considérés séparément. A partir des trois extensions discutées dans cet article, nous argumentons que celle basée sur l’introduction de contraintes de dépendance qui lient les deux sous-technologies en question est très puissante. Les deux approches, celle de MRL et la nôtre sont également discutées empiriquement en utilisant un échantillon de 112 pays. Les résultats montrent que l’approche de MRL donne des scores d’inefficience beaucoup plus élevés que notre extension avec l’introduction de contraintes de dépendance.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Loading...